Il y a environ trois ans avant cette opus, Namco nous présentait Klonoa, un drôle d'animal aux oreilles démesurément longues. Capable de planer légèrement grâce à ses appendice auditifs, ce personnage pouvait aussi capturer ses ennemis en utilisant l'anneau qu'il gardait toujours sur lui. Aujourd'hui, pour le deuxième volet de ses aventures, Klonoa ne s'est pas séparé de son anneau magique et ses oreilles sont toujours longues.

Nous avons affaire ici à un jeu de plate-forme à première vue très classique. Un bouton pour sauter, un autre pour utiliser l'anneau et c'est tout. Mais ne criez surtout pas au scandale, car derrière ces deux malheureuses actions, Klonoa 2 cache en réalité une richesse de jeu très appréciable. Grâce à son anneau, Klonoa pourra donc capturer ses ennemis et les transporter autant de temps qu'il voudra, mais toujours un par un. Une fois prisonniers, les ennemis auront deux fonctions bien précises. Dans un premier temps, ils pourront vous servir de projectiles afin d'éliminer d'autres vilains ou de casser des murs pour libérer de nouveaux passages. Dans un second, ils vous serviront à exécuter des double-sauts. Une fois en l'air, Klonoa pourra ainsi projeter violemment l'ennemi capturé sur le sol ce qui lui redonnera une nouvelle impulsion de saut. Cette technique est en fait la base de tout le jeu et reste indispensable à la progression dans les niveaux, pour atteindre de nouvelles plate-forme par exemple. Grâce aussi à la capacité qu'à Klonoa de rester en l'air un court instant en battant des oreilles, ce sont de nombreux enchaînements de sauts bien calculés qui vous attendent tout au long du soft.

Son gameplay original n'est pas le seul atout de Klonoa 2. Le titre séduit aussi par ses graphismes de toutes beauté. Il n'y a qu'à jeter un œil sur les captures d'écran pour vous en convaincre, le jeu est magnifique et scintille de mille couleurs. Ca ne vous aura pas échapper, Klonoa 2 utilise une représentation en Cell-shading (vue notamment dans Jet Set Radio) qui lui donne un aspect dessin-animé très prononcé et qui le rend très attirant surtout auprès du jeune public. Si les décors sont aussi beaux, c'est aussi parce qu'il sont tous en 3D précalculé. Vous ne pourrez donc pas modifier les angles de vue à votre guise et à la manière du premier épisode ou de Pandemonium, vous devrez suivre des chemins tracés à l'avance. La caméra se place toujours aux bons endroits et nous fait profiter de magnifiques plans mettant en valeur le très bon travail des graphistes.