Castle of Illusion marque la Megadrive d'une emprunte indélébile, en la dotant d'un jeu de plates-formes qui restera gravé dans l'esprit des joueurs.

Le scénario est ultra simple, et calqué sur Mario : vous devez aller sauver votre douce - en l'occurrence Minnie - des griffes de la grande méchante de service, la sorcière Mizrabel. Comme le nom du jeu l'indique, elle se trouve prisonnière du château des illusions, forcément difficile d'accès. Pour pouvoir y pénétrer, il vous faudra récupérer sept émeraudes magiques.

Oui des émeraudes ; et avant même la sortie de Sonic. Il est d'ailleurs étonnant de voir que les fins de niveaux sont également du même style que celles du Hérisson bleu : avec un gros panneau signalant la fin du stage. Mais les ressemblances s'arrêtent là. Castle Of Illusion est beaucoup plus lent dans son scrolling, et classique dans son déroulement. Mais que l'on ne s'y trompe pas : si le jeu est assez simpliste dans son gameplay, il n'en reste pas moins une des valeurs sûres de la Megadrive !

Pour éradiquer vos adversaires, vous devez leur lancer des pommes dessus. Vous trouverez ces pommes ça et là, dispersées dans les différents niveaux. Pas la peine de vous prendre pour un moustachu à la salopette bleue, cela vous coûtera l'un de vos précieux points de vie. Mickey répond parfaitement à vos consignes données à la manette, la maniabilité étant très souple, contrastant avec beaucoup de jeux de cette époque (surtout sur micro).

Les niveaux sont très variés, avec un par émeraude à récupérer. On a ainsi une forêt enchantée, un monde de jouets, ou encore une bibliothèque et un ancien temple. Autant dire que le tout est extrêmement varié et met en place des ennemis très différents d'un stage à l'autre. Côté réalisation, c'est superbe. Rappelons que le jeu est sorti en 1990, il ne tient donc pas la comparaison avec des jeux plus récents, notamment la suite, World Of Illusion. Mais les bases sont là : c'est beau, varié et rudement plaisant à jouer.

Castle of Illusion fait partie des excellents jeux de plates-formes de la Megadrive. Il permet de prouver que la console peut proposer d'excellents graphismes, le tout dans un monde enchanteur d'un Disney qui savait encore produire de bons jeux.